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L'eau, une ressource aussi précieuse que fragile

L'eau, une ressource aussi précieuse que fragile

Par Audrey , le 22/06/2025

A l’heure oĂč l’on parle rĂ©chauffement climatique, on oublie trĂšs souvent de parler de l’ensemble des limites planĂ©taires. Et il y en a une bien plus complexe qu’il n’y paraĂźt, la limite planĂ©taire du cycle de l’eau, qui a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©e depuis 2022. Cela signifie que nous avons altĂ©rĂ© le fonctionnement naturel du cycle de l’eau Ă  une Ă©chelle qui menace la stabilitĂ© des Ă©cosystĂšmes et notre propre sĂ©curitĂ©.

les 9 limites planétaires Eco-Nature.org Biodiversité Sortie Nature

L’eau fait partie intĂ©grante de notre quotidien, ce qui nous donne souvent l’impression de bien la connaĂźtre. Et pourtant, parmi tous les grands enjeux environnementaux, c’est sans doute celui pour lequel l’écart entre ce que nous pensons savoir et la rĂ©alitĂ© est le plus grand.

Qu'est-ce que l'eau douce, exactement ?

Par dĂ©finition, l’eau douce est une eau trĂšs faiblement salĂ©e, par opposition Ă  l’eau de mer.

On la retrouve principalement sous forme de vapeur d’eau dans l’air, d’eau liquide dans les pluies, les cours d’eau, les lacs, les nappes phrĂ©atiques, les glaciers, les tourbiĂšres etc. et enfin sous forme de glace dans les glaciers (on parle alors de CryosphĂšre).

Cette ressource nous semble souvent abondante, car dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales, elle coule directement de nos robinets. Cette impression d’abondance est une illusion dangereuse.

L’eau douce reprĂ©sente moins de 3% de l’eau totale prĂ©sente sur terre ! (MinistĂšre de la Transition Ă©cologique. (2023))

Qui plus est, cette eau douce est stockée à plus de 70% dans les glaciers (SPGE, 2024).

Stockage eau douce glaciers Eco-Nature.org Biodiversité Sortie Nature

Pour un petit rappel sur l'importance de la préservation des glaciers et des écosystÚmes créés suite à leur fonte, rendez-vous sur notre article DerriÚre le drame des glaciers qui fondent, la vie renaßt : un nouvel enjeu pour la biodiversité

 

L’eau potable que nous utilisons provient exclusivement de l’eau douce, aprĂšs traitement. On estime que seulement 1% de cette eau douce est « disponible Â» pour les humains (Descollonges, 2024). Sa disponibilitĂ© dĂ©pend donc directement de la santĂ© des Ă©cosystĂšmes d’eau douce.

 

Une représentation erronée du cycle de l'eau

Sans doute avez-vous appris le schĂ©ma du cycle de l’eau au cours de votre scolaritĂ©. Vous avez bien en tĂȘte ces 5 grandes Ă©tapes du cycle de l’eau : prĂ©cipitations, ruissellements, infiltration, Ă©vaporation, condensation.

Encore aujourd’hui, les schĂ©mas utilisĂ©s pour l’apprentissage du cycle de l’eau ne sont pas Ă  jour.

Cycle de l'eau faux Eco-Nature.org Biodiversité Sortie Nature

L’impact des activitĂ©s humaines

En effet, ce « cycle naturel de l’eau Â», tel qu’appris dĂšs l’école primaire est malheureusement totalement utopique et n’existe pas sur terre aujourd’hui.

En rĂ©alitĂ©, les activitĂ©s humaines impactent la totalitĂ© du cycle de l’eau : canalisation des cours d’eau, agriculture intensive, artificialisation des sols, modification du climat
 Plus le milieu naturel est artificialisĂ©, plus l’eau va se concentrer et ruisseler sur le sol au lieu de s’infiltrer. Les amĂ©nagements hydrauliques (endiguement, rectification, creusement) perturbent le cycle naturel de l’eau, limitant la recharge des nappes. ParallĂšlement, ces rĂ©serves souterraines, parfois trĂšs profondes, sont surexploitĂ©es pour l’irrigation et l’eau potable. Se rajoutent les effets du rĂ©chauffement climatique, de la pollution, etc. Le parcours de l’eau et donc son cycle sont par consĂ©quent profondĂ©ment modifiĂ©s par les humains.

La place trĂšs importante des vĂ©gĂ©taux et de l’évapotranspiration. 

On imagine souvent le cycle de l’eau comme un simple aller-retour entre l’ocĂ©an et les continents. Pourtant, les recherches rĂ©centes rĂ©vĂšlent qu’il existe plusieurs circuits. La majoritĂ© de l’eau qui s’évapore des ocĂ©ans retombe directement sur eux. Lorsqu’une partie parvient jusqu’aux terres, elle est transportĂ©e par les vents, mais ce sont surtout les vĂ©gĂ©taux qui modulent son parcours (Wang‑Erlandsson et al., 2022).

En retenant l’humiditĂ© et en la restituant Ă  l’atmosphĂšre par Ă©vapotranspiration, les plantes stimulent la formation de nouvelles pluies (Office national des forĂȘts, 2022). Elles Ă©mettent aussi des microparticules, comme des spores, pollens ou poussiĂšres, qui servent de support Ă  la condensation de l’eau dans l’air.

Cycle de l'eau evapotranspiration Eco-Nature.org Biodiversité Sortie Nature

Ce processus, liĂ© au fonctionnement des Ă©cosystĂšmes, est Ă  l’origine d’environ deux tiers des pluies qui tombent sur les continents. Le cycle de l’eau ne relĂšve donc pas uniquement de mĂ©canismes physiques : le vivant en est un acteur fondamental. Une fois au sol, l’eau s’infiltre ou s’écoule en surface via les ruisseaux, riviĂšres et fleuves, jusqu’à la mer, Ă  travers le rĂ©seau des bassins versants. Cette eau qui transite via le monde vĂ©gĂ©tal puis restituĂ© Ă  l’atmosphĂšre Ă  travers l’évapotranspiration des plantes et l’évaporation du sol est appelĂ© « eau verte Â» (Balembois et al., 2025).

Pour comprendre en dĂ©tail cette importance d'une remise Ă  niveau concernant le cycle de l’eau, prenez le temps de suivre cette interview de CharlĂšne Collonges, ingĂ©nieure hydrologue.

 

La pertinence de l'empreinte eau : une réalité invisible

Bien que le cycle de l’eau soit souvent prĂ©sentĂ© comme un phĂ©nomĂšne naturel universel, il est aujourd’hui profondĂ©ment influencĂ© par nos modes de vie. Pour mieux visualiser cet impact, la notion d’empreinte eau permet de distinguer les diffĂ©rentes formes d’eau mobilisĂ©es, souvent invisibles dans notre quotidien, mais bien rĂ©elles dans tous les secteurs.

cycle de l'eau eau bleue eau verte Eco-Nature.org Biodiversité Sortie Nature
Représentation des deux "compartiments" du cycle de l'eau (eau bleue et eau verte) différenciés dans le cadre des limites planétaires. Figure librement traduite et adaptée de la figure 1 de Falkenmark et Rockström, 2006. Pictogrammes réalisés par Ginevra Franchi et Kareemovic 2000 pour le site "Noun project".
  •    Eau bleue : part de l’eau issue des prĂ©cipitations atmosphĂ©riques qui s’écoule dans les cours d’eau jusqu’à la mer, ou qui est recueillie dans les lacs, les aquifĂšres ou les rĂ©servoirs.

  •     Eau verte : part de l’eau issue des prĂ©cipitations atmosphĂ©riques qui est absorbĂ©e par les vĂ©gĂ©taux.

Enfin, un troisiĂšme type d’eau est devenu incontournable pour mesurer l’impact de nos activitĂ©s :

  •     Eau grise : eau polluĂ©e par les activitĂ©s humaines. Cela correspond au volume d’eau nĂ©cessaire pour diluer les polluants afin de respecter des normes de qualitĂ©.

Les notions d’eau bleue, verte et grise ne dĂ©crivent pas directement le cycle naturel de l’eau, mais elles permettent de mieux comprendre comment les activitĂ©s humaines le modifient. Elles sont particuliĂšrement pertinentes lorsqu’on aborde le cycle de l’eau "humanisĂ©", c’est-Ă -dire celui qui inclut les usages agricoles, industriels et domestiques.

En distinguant l’eau prĂ©levĂ©e dans les ressources naturelles (eau bleue), l’eau de pluie utilisĂ©e par la vĂ©gĂ©tation (eau verte), et l’eau polluĂ©e ou usĂ©e par les activitĂ©s humaines (eau grise), ces termes rendent visible l’impact de nos choix sur la ressource en eau. Ils sont donc des outils utiles pour Ă©valuer notre empreinte hydrique, rĂ©flĂ©chir Ă  une gestion plus durable de l’eau, et sensibiliser Ă  l’importance de prĂ©server cet Ă©lĂ©ment vital dans un contexte de changement climatique et de pression croissante sur les Ă©cosystĂšmes.

Prenons l’achat d’un T shirt : 

Empreinte eau invisible T shirt eau bleue eau verte eau grise Eco-Nature.org Biodiversité Sortie Nature

L’infographie rĂ©vĂšle que produire un t-shirt mobilise diffĂ©rents types d’eau, dont une part importante pour l’irrigation et la dilution des polluants. Cela montre que l’empreinte hydrique ne dĂ©pend pas uniquement de la quantitĂ© d’eau utilisĂ©e, mais aussi de son origine et de son niveau de pollution. Mieux produire et mieux consommer sont deux leviers essentiels pour la rĂ©duire.

 

Pourquoi dit-on que le cycle de l'eau est menacé ?

Nos activités modifient la répartition de l'eau, sa qualité et sa vitesse de circulation. Ces dérÚglements cumulés fragilisent les équilibres naturels et accentuent les tensions sur la ressource.

Menaces à l'équilibre du cycle de l'eau Eco-Nature.org Biodiversité Sortie Nature

Artificialisation des sols

L’urbanisation et l’agriculture intensive (sols nus, labourĂ©s, etc) empĂȘche l’eau de s’infiltrer dans le sol, ce qui empĂȘche notamment la recharge des nappes phrĂ©atiques. Le sol est plus sec, les nappes s’épuisent et l’eau ruisselle en surface au lieu de s’infiltrer (inondations, Ă©rosion) (Nos Gestes Climat. (2024).

Surexploitation des ressources

L’eau est prĂ©levĂ©e plus vite qu’elle ne se renouvelle, surtout pour l’agriculture, l’industrie et le tourisme (MinistĂšre de la Transition Ă©cologique. (2023). Certaines riviĂšres, nappes phrĂ©atiques ou lacs s’assĂšchent, affectant les Ă©cosystĂšmes et les humains.

Changement climatique

Le dérÚglement du climat modifie les cycles de précipitations (saisons décalées, sécheresses plus longues, pluie violentes).

Pollution

Les polluants agricoles, industriels ou domestiques dĂ©gradent fortement la qualitĂ© de l’eau, en tĂ©moigne les nombreux scandales sanitaires autour de l’eau potable (nitrates, phosphates, pesticides, PFAs, microplastiques
). Qui plus est, ces pollutions perturbent le rĂŽle naturel des sols et des milieux aquatiques dans le filtrage et l’épuration de l’eau. C’est Ă  cause de ce phĂ©nomĂšne qu’on est obligĂ© aujourd’hui de parler d’ « eau grise Â», l’eau nĂ©cessaire pour diluer les polluants.

Déforestation mondiale et dégradation des milieux aquatiques

Les forĂȘts et les zones humides jouent un rĂŽle structurant dans le cycle de l’eau. En forĂȘt, les racines facilitent l’infiltration de l’eau dans les sols, stabilisent les terrains et limitent le ruissellement. Les arbres, via l’évapotranspiration, participent Ă  l’alimentation des prĂ©cipitations locales, notamment en climat tropical. Lorsque ces Ă©cosystĂšmes sont dĂ©truits, pour l’agriculture, l’urbanisation ou l’exploitation forestiĂšre, l’eau s’écoule plus vite, s’infiltre moins, et les sols se dessĂšchent.

Les zones humides, quant Ă  elles, fonctionnent comme des Ă©ponges naturelles : elles ralentissent les crues, retiennent l’eau en pĂ©riode sĂšche et filtrent les polluants. Leur assĂšchement ou artificialisation coupe ces fonctions vitales.

Ces dĂ©gradations contribuent donc Ă  dĂ©sorganiser la rĂ©partition de l’eau dans le temps et l’espace, aggravant les pĂ©nuries, les inondations et la pollution. Elles forment un cercle vicieux qui affaiblit toute la dynamique du cycle de l’eau, localement et globalement.

 

Agir à notre échelle

1. Calculer son empreinte eau

Des outils en ligne permettent d’évaluer la quantitĂ© d’eau utilisĂ©e, directement ou indirectement, dans notre quotidien. Cette prise de conscience est un premier pas essentiel, comme pour le calcul de son empreinte carbone.

Rendez-vous sur Nos Gestes Climat pour le calcul officiel de votre empreinte eau.

2. Réduire son empreinte "eau invisible"

Suite Ă  ces rĂ©sultats, vous verrez que certaines productions mobilisent des quantitĂ©s d’eau Ă©normes sans que cela soit visible. Pour allĂ©ger cette pression :

  • Limiter les produits gourmands en eau, comme les vĂȘtements en coton neuf ou la viande industrielle.

  • PrivilĂ©gier le local, le bio et le vrac, qui limitent les intrants chimiques et les pollutions.

  • Allonger la durĂ©e de vie des objets (rĂ©parer, acheter d’occasion), notamment dans le textile.

  • Choisir des produits d’entretien Ă©cologiques et du savon biodĂ©gradable (eau grise)

  • Ne jamais jeter d’huile, de mĂ©dicaments ou de produits toxiques dans l’évier ou les toilettes (eau grise)

  • Éviter les cosmĂ©tiques contenant des microplastiques (eau grise)

3. Mieux gérer l'eau chez soi

RĂ©duire sa consommation d’eau potable est Ă  la portĂ©e de tous. Voici cinq leviers simples et efficaces :

  • Installer des Ă©quipements Ă©conomes : mousseurs, douchettes Ă  faible dĂ©bit, chasses Ă  double commande.

  • RĂ©parer les fuites dĂšs qu’elles apparaissent, pour Ă©viter un gaspillage invisible mais massif.

  • Adopter de bons rĂ©flexes : couper l’eau pendant le brossage des dents, remplir complĂštement lave-linge et lave-vaisselle.

  • RĂ©utiliser l’eau quand c’est possible : eau de rinçage ou d’attente pour les plantes, le mĂ©nage, etc.

  • Choisir des appareils Ă©conomes Ă  l’achat, en vĂ©rifiant leur consommation d’eau (Ă©tiquetage Ă©nergĂ©tique & eau)

4. Favoriser l'infiltration naturelle dans son jardin

Laisser l’eau s’infiltrer dans les sols aide à recharger les nappes et limiter les inondations :

  • DĂ©simpermĂ©abiliser : potager, terre nue, dalles ajourĂ©es.

  • Installer une cuve de rĂ©cupĂ©ration d’eau de pluie.

  • Planter des haies, arbres et vĂ©gĂ©taux locaux pour maintenir l’humiditĂ©.

5. En groupe, c'est toujours mieux !

La prĂ©servation de l’eau est un enjeu commun :

  • Participer Ă  des initiatives locales : nettoyage de riviĂšres, protection de zones humides, ateliers de sensibilisation.

  • Encourager la vĂ©gĂ©talisation des villes et des amĂ©nagements qui respectent le cycle de l’eau (noues, trames vertes et bleues...).

  • En parler autour de soi, pour rendre cette rĂ©alitĂ© invisible un peu plus visible.

     

L'eau, un bien commun à défendre

Avec le changement climatique, la disponibilitĂ© en eau diminue : selon le MinistĂšre de la Transition Ă©cologique (2023), la ressource en eau renouvelable intĂ©rieure par habitant a baissĂ© d’environ 20 % entre 2000 et 2018. Cette pression croissante rend visible ce que l’on oublie trop souvent : l’eau est un bien commun, essentiel Ă  la vie, aux Ă©cosystĂšmes et aux activitĂ©s humaines.

Conflits liés à l'eau dans le monde Eco-Nature.org Biodiversité Sortie Nature

Entre 2020 et 2023, les conflits autour de l’eau se sont multipliĂ©s, surtout en Asie. Ils surviennent pour trois raisons principales : l’eau peut ĂȘtre une cible (infrastructures dĂ©truites), une arme (utilisĂ©e pour nuire), ou un dĂ©clencheur direct de tensions (pĂ©nuries, accĂšs inĂ©gal). Ces conflits montrent que l’eau devient un enjeu stratĂ©gique et politique majeur Ă  l’échelle mondiale.

Mais penser l’eau comme un bien commun, ce n’est pas seulement la partager : c’est remettre en question des logiques de propriĂ©tĂ©, de privatisation ou de marchandisation qui prĂ©dominent depuis des siĂšcles. C’est reconnaĂźtre que l’eau n’appartient Ă  personne, qu’elle traverse les territoires et relie les vivants entre eux.

Se battre pour les droits de l’eau, c’est dĂ©fendre l’idĂ©e qu’elle ne peut pas ĂȘtre gĂ©rĂ©e uniquement selon des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques ou techniques, mais selon des principes d’équitĂ©, de prĂ©servation et de solidaritĂ©.

Cela implique de repenser nos politiques, de protĂ©ger les zones humides, les riviĂšres, les nappes, mais aussi d’inventer collectivement des formes de gouvernance partagĂ©e, Ă  l’échelle des bassins versants et des territoires.

En dĂ©fendant l’eau comme bien commun, nous dĂ©fendons bien plus que l’accĂšs Ă  une ressource : nous dĂ©fendons les conditions mĂȘmes du vivant.

 

BIBLIOGRAPHIE

Balembois, É., Giret, A., Gondran, N. & Boutaud, A. (2025). Le cycle de l’eau dans le rĂ©fĂ©rentiel des limites planĂ©taires : quoi de neuf ? Et quelle implication pour un territoire comme la mĂ©tropole de Lyon ? MillĂ©naire 3 – MĂ©tropole de Lyon. https://millenaire3.grandlyon.com/dossiers/2025/les-limites-planetaires-quelles-implications-et-applications-pour-les-territoires/le-cycle-de-l-eau-dans-le-referentiel-des-limites-planetaires-quoi-de-neuf-et-quelle-implication-pour-un-territoire-comme-la-metropole-de-lyon

Eaufrance. (2025). Gestion des services d’eau : entre eau domestique et eau « naturelle ». https://www.services.eaufrance.fr/gestion-services-eau-nature-et-domestique

LIMIT. (2024). "Le cycle de l'eau est faux" – CharlĂšne Descollonges | LIMIT [VidĂ©o]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=7Y-kYAngSXs

MinistĂšre de la Transition Ă©cologique. (2023). Limites planĂ©taires. Notre‑environnement.gouv.fr. RepĂ©rĂ© Ă  https://www.notre-environnement.gouv.fr/themes/societe/article/limites-planetaires

MinistĂšre de la Transition Ă©cologique. (2023). Utilisation mondiale de l’eau douce et cycle de l’eau. Dans La France face aux neuf limites planĂ©taires. https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/la-france-face-aux-neuf-limites-planetaires/8-utilisation-mondiale-de-leau-douce

Nos Gestes Climat. (2024). JournĂ©e mondiale de l’eau : pourquoi repenser notre usage de l’eau est crucial pour le climat. https://nosgestesclimat.fr/blog/environnement/journee-mondiale-eau-22-mars

Office national des forĂȘts. (2022). Le pouvoir des arbres : l’évapotranspirationhttps://www.onf.fr/vivre-la-foret/%2B/14a1%3A%3Ale-pouvoir-des-arbres-levapotranspiration.html

SociĂ©tĂ© publique de gestion de l’eau. (2024). L’eau dans le mondeSPGE. https://www.spge.be/fr/l-eau-dans-le-monde.html?IDC=1300

Wang‑Erlandsson, L., Tobian, A., van der Ent, R. J., Fetzer, I., te Wierik, S., Porkka, M., Staal, A., Jaramillo, F., Dahlmann, H., Singh, C., Greve, P., Gerten, D., Keys, P. W., Gleeson, T., Cornell, S. E., Steffen, W., Bai, X. & Rockström, J. (2022). A planetary boundary for green water. Nature Reviews Earth & Environment, 3(6), 380–392. https://doi.org/10.1038/s43017-022-00287-8

Audrey
IngĂ©nieure agronome, je suis passionnĂ©e par le vivant et naturaliste amatrice. Toujours Ă©merveillĂ©e par les petites bĂȘtes et les grandes plantes, je trouve des trĂ©sors sous chaque caillou.